Mercredi 13 mars à Alençon, pour le deuxième mercredi du mois, le Bar Jo organise une soirée salsa avec :
- A 19h30, une initiation pour faire ses premiers pas,
- A 20h, un atelier salsa dédié au guidage pour les hommes et à l'écoute pour les filles,
- Et à partir de 21h, une soirée spéciale "Salsa Rétro" (Salsa dura des 70's).
Bien sûr, la soirée est maintenue malgré le temps. Il est tombé peu de neige sur Alençon et le verglas devrait finir de disparaître avec la remontée de température cet après-midi. Par contre, évitez de rouler comme un furieux pour venir vous précipiter dans la salle toute chaude du Bar Jo !
Le programme de la soirée avait été présenté en détails dans le précédent article du blog de Salsitud.
Cependant, voici quelques compléments :
- Sera projeté pendant la soirée un DVD du concert de Kinshasa de 1974 : "Celia Cruz and the Fania All Stars in Africa" ... Plus d'infos, cliquez ici,
- Désormais, le DJ a un accès internet lors de la soirée. Donc, si vous avez des questions (origine de la salsa, artistes...), on pourra :
- Lancer une recherche notamment sur YouTube : vidéos de concerts, de cours, bande annonce des prochaines manifestations...,
- Et projeter les résultats sur le vidéo projecteur.
Mais n'imaginez pas que c'est un mouvement homogène venus de Cuba alors sous embargo. En fait, dans l'équipe de la Fania new-yorkaise, il y a toutes sortes de nationalités latines dont beaucoup de musiciens issus de Porto Rico. D'où l'idée de faire une grande sauce en mélangeant les cultures musicales de chacun. A titre d'exemples :
- Cheo Feliciano, Tito Puente, Ray Barretto, Willie Colon : Porto Rico,
- Ruben Blades : Panama,
- Johnny Pacheco : République Dominicaine,
- Celia Cruz, Justo Betancourt : Cuba,
- Larry Harlow (USA).
- Cuba : Son montuno, chachacha, mambo, guajira, mambo, changui...
- Porto Rico : Bomba, plena...
- République dominicaine : Merengue,
- Colombie : Cumbia, vallenato,
- USA : boogaloo...
Certains danseurs ont demandé quelle était la différence de musique entre la salsa portoricaine et la salsa cubaine. En fait, il y a toujours eu un brassage entre les pays (même avec embargo). On ne peut faire de distinction nette comme certains voudraient le faire de manière parfois caricaturale pour la danse. Il y a bien sûr des tendances selon les pays mais cela reste à relativiser selon les envies des musiciens.
Un bel article a été écrit récemment par Tinan LEROY et publié avec son accord. Il a l'avantage d'être, chose rare en France, musicien et professeur de salsa (danse) renommé depuis de nombreuses années. Vous pouvez bien sûr ajouter vos propres commentaires à ce document et faire tourner le lien pointant vers cet article.
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